Parlement des enfants : Le Balé
connaît ses élus
C’est samedi 24 novembre 2007,
que Korotimi SAWADOGO, élève en classe de «6e» au Lycée
provincial de Boromo (LPB) a été portée à la tête du bureau
provincial du Parlement des enfants à l’issue d’un vote au
bulletin secret à Boromo.
De 12 parlementaires venant de
l’Enseignement de base, du LPB, des communautés musulmane,
catholique et protestante c’est 8 élus que les urnes ont
choisis pour conduire la section provinciale du Parlement des
tout-petits pour 3 ans. Outre, la présidente avec 7 voix sur
12, Mamadou GUIRA, Ulrich DOUAMBA, Aïchatou DIALLO, Christelle
GNOUMOU, Youssouf SINON, Maïmouna SANA et Michaël KO, font
partie du bureau. Par ailleurs, Korotimi SAWADOGO et Ulrich
DOUAMBA, secrétaire général siègeront au nom de la province au
Parlement national avec pour mission de défendre la cause des
enfants des Balé. Deux commissaires ont été désignés :
Tinwendé TIONO de l’église protestante et Ibrahim GUIRA de la
communauté musulmane.
Notons que ces élections se sont
passées en présence de M. Ousmane FAHO, proviseur du LPB, du
DPBA des Balé Idrissa OUEDRAOGO, du représentant de l’Action
sociale Oumar SOMBIE et de Fatima SIENOU présidente
sortante.
Deux forages pour l’école
Sambin -Barrage
Située au secteur n°24 de
Ouagadougou dans l’arrondissement de Nongr-Massoum, l’école
Sambin-Barrage fait partie de la Circonscription de
l’Enseignement de Base Ouaga IX. Cette école a bénéficié le
mercredi 12 décembre 2007 de deux forages de la part de
l’Association madrilène pour l’aide à l’enfance
(AMAIF).
D’un coût global de 8 millions de francs CFA,
cette association par la voix de son président José Ricardo
Rico PECAEZ, a signifié qu’ils sont guidés par le souci
d’apporter de l’eau potable aux élèves et d’inviter les
bénéficiaires à en faire bon usage «afin de pouvoir l’utiliser
longtemps». Il faut noter que l’AMAIF est présente au Burkina
depuis 2005 et a à son actif la réalisation de 9 forages,
trois projets de scolarisation et d’alimentation des écoles
publiques et 120 enfants bénéficient de leur prise en charge
directe.
Fédération africaine des
maisons et centres de presse
Du 10 au 12
décembre 2007, Ouagadougou a accueilli la 5e rencontre des
Maisons et centres de presse dont la question du financement a
servi de plat de résistance aux participants. Durant 48 heures
qui ont réuni 12 pays à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le
Burundi, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Guinée-Bissau, le
Libéria, le Mali, le Niger, le Nigeria et la Sierra Leone, les
discussions se sont déroulées autour de la réflexion sur
l’autonomie des centres et maisons de presse et la validation
du plan d’action de la fédération. Au sortir un plan d’action
2008-2010 a été présenté par le consultant Chistophe KERE aux
participants qui à leur tour ont émis le souhait de sa
finalisation au plus tard en 2008.
Aussi, il a été
recommandé de faire parvenir les cotisations 2008 et de
rédiger un manuel qui pourrait garantir la transparence dans
la gestion afin de consolider la confiance des bailleurs de
fonds. Cette rencontre a été l’occasion de condamner avec
énergie l’arrestation du correspondant de RFI au Niger Moussa
KAKA et son compatriote Ibrahim Manzo DIALLO. Désormais la
Fédération a un site : http://www.centrespresseafrique.org
Exposition « Soif du
désert»
Alassane DRABO, le géniteur de
“Soif du désert”
Du 14 au 31 décembre 2007, le jardin du Centre culturel
français Georges Méliès de Ouagadougou accueille l’exposition
des œuvres d’arts plastiques du plasticien, designer Alassane
DRABO. Cette exposition dénommée «Soif du désert» est une
interpellation de l’homme sur son rôle et sa responsabilité
sur l’effet de dégradation de son biotope. Ainsi, c’est à
travers des œuvres plastiques gigantesques comme pour ne pas
passer inaperçues avec du matériau composé de plastiques qui
par la technique de fonte, qui par l’assemblage que l’artiste
donne le ton et invite l’espèce humaine à un comportement sain
et éco-citoyen. La formule des 3R c’est-à-dire
Ramassage-Recyclage-Réutilisation est un geste de
conscientisation, une manière d’apporter sa pierre au combat
dont l’actualité ne dément pas. C’est le réchauffement
climatique de la planète par l’action du gaz à effet de serre
dont l’homme est le principal artisan. L’œuvre qui le
symbolise «Le carnet météorologique». Malheureusement l’Homme
guidé par ses intérêts égoïstes préfèrent porter des œillères
qui à la longue liera son sort à «l’imploration divine» car le
chemin sera sans issue «aux portes du non retour».
Cette
forme d’expression lourde de symbole par l’utilisation des
déchets de plastiques est une manière artistique d’étancher
«la soif du désert» qui n’a pas toujours été désert car
l’action anthropique n’y est pas étrangère. Nous y reviendrons
dans nos prochaines parutions avec une interview que l’artiste
a bien voulu nous accorder.
Frais de visa des Etats-Unis
d’Amérique
A compter du 1er janvier 2008,
les frais de demande de visa non-immigrant américain vont
passer de 100 dollars à 131 dollars américains. Le Département
d’Etat Américain est tenu par la loi de recouvrer le coût du
traitement de la demande de visa non-immigrant par la collecte
des frais de demande du visa à lecture optique. Cette
augmentation va permettre au Département d’Etat de couvrir les
frais liés au renforcement des nouvelles mesures de sécurité
dans le processus des demandes de visa non-immigrant, aux
nouveaux systèmes de la technologie de l’information et à
l’inflation.
Selon l’Ambassade des USA à Ouagadougou, les
frais en Franc CFA seront déterminés par le taux de change du
dollar. Pour la majorité des demandeurs de visa, les frais de
131 dollars couvrent les frais pour une durée de cinq ans, aux
Etats-Unis.
Les informations relatives aux procédures
d’obtention de visa, de formulaires, de demande, et aux heures
d’entretien sont accessibles sur le site de l’Ambassade des
Etats-Unis à l’adresse suivante
:
http://Ouagadougou.usembassy.gov.
Politique : les femmes
écologistes de l’Afrique de l’Ouest se
forment
Du 12 au 15 décembre dernier,
l’hôtel Palm Beach annexe de Ouagadougou a servi de cadre pour
l’organisation d’un atelier de formation des femmes
écologistes de l’Afrique de l’Ouest.
La cérémonie
d’ouverture était présidée par M. Adama SERE, secrétaire
général du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso
(RDEBF) et M. Yacouba TOURE, président du parti des
écologistes pour le développement du Burkina
(PEDB).
L’atelier avait pour objectif le renforcement des
capacités des participantes dans la prise de parole en public,
le plaidoyer…
Elles ont donc eu droit à deux communications
:
- l’art de prendre la parole en public ;
- qu’est-ce
que le plaidoyer ? Comment le faire et les outils pour sa
réalisation.
Les travaux en commission ont regroupé trois
groupes avec les thèmes suivants : l’avenir des femmes
écologistes en Afrique de l’Ouest, l’opportunité de la
création d’un réseau Ouest-africain des femmes écologistes et
le plan d’action pour les 3 années à venir.
Dans son mot
d’ouverture de l’atelier M. Adama SERE, SG du RDEBF mettra
l’accent sur la nécessité pour les femmes écologistes de se
battre pour une bonne représentation dans les sphères de
décision d’où le renforcement de leur capacité.
Paludisme : L’acquisition des médicaments intéresse la
Banque mondiale
La Banque mondiale a organisé du 12 au 15
décembre dernier à Ouagadougou un atelier régional francophone
sur l’acquisition de médicaments et de fournitures pour la
prévention et le traitement du paludisme.
L’ouverture de
l’atelier était présidée par M. Mahamadou COMPAORE, directeur
général de la pharmacie, du médicament et des
laboratoires.
Pour le Dr COMPAORE, parmi les partenaires au
développement engagés dans la lutte contre la maladie en
général et le paludisme en particulier, la Banque mondiale a
lancé des interventions dans certains pays d’Afrique et
d’Asie, visant à accélérer la lutte à travers le programme
«Malaria, booster le programme de la Banque mondiale». Dans ce
sens, la Banque mondiale a mené une étude qui a démontré que
les fréquentes erreurs répétées et la non maîtrise du
processus de passation des marchés par les bénéficiaires ont
des conséquences négatives sur les prix d’acquisition des
médicaments, la qualité des produits, la durée du processus de
passation des marchés et par conséquent sur la mise en œuvre
des programmes.
D’où l’atelier de Ouagadougou pour
permettre aux gestionnaires de programmes de se familiariser à
l’utilisation d’un guide conçu à cet effet.
L’atelier a
regroupé des représentants de 7 pays et de la Banque
mondiale.
Un bar «KUNDE» ouvert à
Toecé
C’est en présence du gouverneur de la
région du Centre-Sud, Mme Wendkoum HIEN et autorités
politiques et coutumières que le bar dancing le Kundé de
Toecé, Espace Samira s’est ouvert le 16 décembre
dernier.
Toecé est situé à quelques dizaines de km dans le
Bazèga.
L’événement était parrainé par le Naba Saga de
Kombissiri.
Pour le maire de Toecé, M. Boureima BILGO,
l’ouverture du Kundé offre un cadre d’échanges et de
distraction à la jeunesse de sa commune qui en avait besoin.
Il a remercié l’initiateur du projet M. KABRE du CNLS-IST et
le DG des Kundé M. Dominique TAPSOBA. Le représentant des
jeunes de Toecé a témoigné sa reconnaissance à la chaîne des
Kundé. Quant au parrain, il a remercié tous ceux qui ont
contribué à la réalisation du projet. Le DG des Kundé dans son
intervention mettra l’accent sur la contribution de la chaîne
des Kundé à lutter contre le chômage des jeunes. «Au-delà de
son aspect commercial, la chaîne des Kundé contribue à la
lutte contre le chômage et l’oisiveté des jeunes».
Retour
au sommaire